Richard Branson, l’influent entrepreneur britannique, a dit un jour que ce ne sont pas les clients qui sont les plus importants pour une entreprise, mais les employés qui ont le plus besoin d’attention. Quiconque a déjà travaillé dans le domaine des ressources humaines sera d’accord avec cette affirmation.
KingsBox s’efforce également de fonctionner selon ces principes et d’accorder autant d’attention que possible à ses employés en introduisant diverses pratiques innovantes. Je suis honoré que nous ayons été récompensés pour certaines de ces pratiques, ou que j’aie été invité à donner des conférences à ce sujet sur différentes scènes. Et non, il ne s’agit pas de trophées, mais le fait de savoir que nous sommes sur la bonne voie et que nous faisons quelque chose de bien nous rend très heureux !
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Comme le dirait Tone Pavček : d’abord, il y a le sujet. Ou, dans un jargon plus RH : d’abord, il y a le défi. Ceux-ci surviennent en raison de changements, de nouveaux besoins, de circonstances différentes. Bien sûr, nous ne pouvons pas nous attaquer à tous les problèmes qui se posent, mais nous devons nous attaquer aux plus grands et aux plus répétitifs ! C’est là que nous commençons à lire des articles, à chercher des conseils et des solutions, à rédiger une, deux et parfois trois solutions avant qu’une ne soit approuvée. Je dois chercher des solutions qui sont en accord avec nos valeurs, nos objectifs annuels et, bien sûr, celles qui sont réalisables en termes de temps et de ressources. Ensuite, nous devons mettre en œuvre la solution, vérifier la satisfaction et mesurer les progrès accomplis. C’est la première partie qui me plaît le plus, car le cerveau doit travailler très dur, mais c’est la dernière partie qui me fait le plus peur, car si les employés ne sont pas satisfaits de la solution, tout le travail aura été inutile. L’objectif de cette année est d’essayer de les impliquer davantage dans le processus de développement afin qu’il y ait le moins de surprises possible à la fin du projet.
Il y a quelques années, nous avons attiré l’attention sur nous en étant parmi les premiers à introduire les OKR dans notre processus de travail. Ce qui peut être un acronyme incompréhensible pour beaucoup est devenu pour nous un mode de vie. Sur la base des OKR (objectifs et résultats clés), nous fixons d’abord des objectifs annuels, puis chaque secteur apporte sa pierre à l’édifice en vue de la réalisation de nos projets. Les OKR et la philosophie qui les sous-tend nous encouragent à rester concentrés et à toujours savoir ce qui est important.
Nous avons introduit les OKR à peu près en même temps que nos plans de formation. L’une des valeurs de notre entreprise est la croissance – et je ne parle pas seulement des muscles de nos clients et des chiffres de vente, mais aussi de la progression personnelle de nos employés. Luka et Dejan accordent une grande importance au savoir ; après tout, ils ont dû apprendre beaucoup eux-mêmes pour passer d’une entreprise d’étudiants dans un garage à des entrepreneurs employant trente-cinq personnes.
Tous les trois mois, nos collègues choisissent leur propre plan de formation dans le but d’améliorer des compétences spécifiques. Ils souhaitent par exemple apprendre à créer de meilleures images en 3D, en savoir plus sur le développement d’une marque, approfondir les techniques de vente ou améliorer leurs compétences en matière de communication. Pour améliorer leurs compétences, les individus choisissent trois activités d’apprentissage. Il peut s’agir de livres, de conférences (en ligne), de visites des meilleures pratiques d’autres entreprises, etc. Chaque page lue, chaque podcast écouté ou chaque conseil d’un mentor suivi permet à chaque individu de se développer et, bien entendu, à l’entreprise d’en faire autant.
Bien sûr, tout n’est pas parfait, loin de là ! Sur notre chemin, nous rencontrons de nombreux obstacles ou défis, mais nous nous efforçons de les surmonter ensemble. Par exemple, pendant la pandémie, nous avons été confrontés à un problème lorsque nous avons soudainement embauché un grand nombre de personnes. Nous ne nous connaissions plus, nous étions presque des « étrangers » qui s’écrivaient par l’intermédiaire des canaux Teams… Nos collègues ont commencé à se plaindre de cette nouvelle dynamique, et nous avons rapidement pris des mesures ! Nous nous sommes inscrits à un hackathon, où des étudiants des programmes RH de différentes facultés ont préparé un programme d’intégration complet pour nous. Bien sûr, je l’ai un peu modifié, mais le concept est resté le même : avant d’embaucher quelqu’un, un programme de mentorat est déjà préparé pour lui, au cours de la première semaine, il participe à une chasse au trésor pour découvrir le travail de toutes les équipes, puis il travaille conformément au programme de mentorat pendant deux mois, et il est alors prêt à travailler (presque) de manière indépendante.
Il ne s’agit là que de quelques-unes des pratiques que nous avons mises en œuvre. Bien entendu, je suis également fier de notre programme de recommandation, qui est encore en cours d’élaboration, ainsi que de nos dossiers personnels numérisés, de notre systématisation gile et de nos bonnes activités de renforcement de l’esprit d’équipe.
Cependant, nous devons encore relever de nombreux défis. Nous sommes tous d’accord pour dire qu’il faut améliorer la communication entre les employés, qui doit être plus transparente, augmenter la responsabilité individuelle pour les tâches et les projets, faire plus pour transmettre la culture aux employés éloignés, et enfin, passer à des espaces partagés (nous y sommes partiellement parvenus, mais nous ne sommes pas encore tous ensemble !), de sorte que nous puissions avoir nos Vendredis pizza occasionnels plus souvent et avec moins de problèmes logistiques.
J’ai récemment lu quelque part que la plupart des personnes qui travaillent dans les ressources humaines ont atterri dans cette profession plus ou moins par hasard. Cela vaut également pour moi. Mais je n’échangerais mes choix pour rien au monde ! Mon objectif personnel dans cette entreprise est de créer un environnement dans lequel personne n’a du mal à se lever le lundi matin. Nous savons tous que nous travaillons pour vivre, mais si nous nous sentons bien au travail et que nous passons ces huit heures par jour avec des personnes agréables, c’est encore mieux !